
Le feuilleton du Brexit n’en finit pas de nous surprendre et nous surprendra sans doute encore d’ici la fin de l’année, date à laquelle les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) régiront les relations entre le Royaume-Uni et les 27 États de l’UE si les deux parties ne parviennent pas à un accord (« no deal »). En d’autres termes, on assistera(it) au retour de droits de douane élevés et de contrôles douaniers, ce qui, dans le contexte d’une crise sanitaire et économique qui fait rage, fragilisera(it) inévitablement les deux parties.
Ein vorbelastetes Verhältnis
Fin septembre, on peinait à croire à un « accord ambitieux » : la réaction de Bruxelles à la loi sur le marché intérieur adoptée en deuxième lecture par la Chambre des Communes le 14 septembre – avant d’être examiné par les Lords – avait même sonné comme l’aveu d’un échec. Le Conseil européen des 15 et 16 octobre avait été considéré comme la date butoir pour la conclusion de l’accord par Boris Johnson dans son discours du 7 septembre 2020, jusqu’au revirement la veille du Conseil…
C’est dans ce contexte que les discussions dites « de la dernière chance » ont repris, le dixième cycle de négociations à dix semaines de l’échéance, le 22 octobre dernier. Il reste aujourd’hui environ deux semaines, jusqu’à la mi-novembre, aux deux parties pour donner aux 27 États membres et au Parlement européen assez de temps pour finaliser une éventuelle procédure de ratification, tel que l’ont demandé les Britanniques. Néanmoins, des sujets bloquent toujours les pourparlers au moment où nous livrons ces lignes…